"Il y a plus d’un an, j’ai publié le livre « De l’âme », où j’ai essayé de cerner la réalité de cette entité qui, avec le corps et l’esprit, constitue notre être. J’y ai écrit que l’âme contient nos ressentis, nos sentiments, les élans de nos désirs, les émotions vécues que conserve notre mémoire, notre intuition du beau, notre aspiration à la création artistique, notre foncier besoin d’amour. Et à la base de tout cela, la communion instinctive avec la transcendance, puisque l’âme est reliée à l’Anima, le souffle qui anime toutes choses vivantes. Il manquait cependant à mes pages une définition formelle de l’âme. Cette définition, je l’ai trouvée dans l’actuelle ambiance d’exaltation de l’intelligence artificielle : l’âme est cette part essentielle de notre être qu’un robot ne peut jamais remplacer. Si l’on accepte cette définition, on saisit plus que jamais la nécessité des poètes et de la poésie pour nous aider à comprendre le monde et notre destin. "
deux natures mortes aux fruits blancs de velours
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